Les habitudes de magasinage des gens ont bien évolué depuis les dernières années.
Dans les années 20, les femmes de la maison pouvaient commander une cuisinière ou des sous-vêtements par catalogue aux magasins Dupuis et Frères. (Historique de Dupuis et frères : http://www.civilization.ca/cmc/exhibitions/cpm/catalog/cat2402f.shtml#1220889 )
Puis on a eu le fameux catalogue Sears dans les années 80 dans lequel tous les enfants ont probablement découpé les jouets désirés pour Noël (qui existe toujours aujourd’hui)… Mais le summum du magasinage était d’aller chez « Distribution aux consommateurs » (notez le sarcasme ici…) ! Vous rappelez-vous de ces magasins?C'ÉTAIT QUOI?
On recevait un catalogue de "Distribution aux Consommateurs" à la maison. Puis, on devait aller sur place, dans la succursale la plus près de chez nous pour commander. Il y avait de petits bureaux, semblables à des bureaux de scrutin, sur lesquels se trouvaient le catalogue, un formulaire et un stylo. On devait alors noter nos choix et ensuite faire la queue au comptoir pour passer notre commande. Le commis pouvait ainsi nous remettre notre achat ou faire une commande spéciale s’il ne l’avait pas en stock. Quel drôle de fonctionnement c’était! Le summum du magasinage « kitsch » ! Où était le plaisir du shopping dans ce type d’établissement? On ne pouvait même pas voir notre article en vrai, seulement sur catalogue. Les magasins « Distribution aux consommateurs » ont finalement fermé au début des années 90.
Dans son film 1981, Ricardo Trogi incarne un jeune garçon obsédé par le catalogue « Distribution aux consommateurs »:
http://lebuzz.info/2009/09/30322/1981-le-catalogue-de-distribution-aux-consommateurs-trouve-sur-ebay/
Comme quoi ce fameux catalogue a marqué l’imaginaire de bien des enfants!
Même le groupe Rock et Belles Oreilles avait fait une parodie des publicités de "Distribution aux consommateurs » dans le cadre du Bye Bye de 1988.
Quand on voit les publicités originales, on constate que ce n’était guère mieux que la parodie…!
LE SHOPPING CONFORTABLE
On pourrait dire que le magasinage par catalogue a été graduellement remplacé par le shopping en ligne offert par de plus en plus de détaillants. Il y a aussi les sites tels Ebay, Amazone,... Évidemment, on ne peut toujours pas voir le produit avant l’achat autre qu'en image, mais au moins, on ne doit pas se rendre sur place pour passer la dite commande. Ce type de shopping nous facilite la vie en quelque sorte, puisqu’on peut l’effectuer dans le confort de notre foyer, avec notre carte de crédit, et se le faire livrer à la maison. Quel bonheur!
La tendance de magasinage se dirige de plus en plus vers le shopping en ligne. De nos jours, plus de 73% des Canadiens sont branchés à Internet (réf. : Statistiques Canada 2007) et les achats en ligne sont en hausse à chaque année. C’est donc une façon de magasiner en tout confort pour le consommateur et une vitrine sans limite pour les détaillants.
Les habitudes de magasinage ont décidément bien changé depuis « Distribution aux consommateurs »… et c’est tant mieux!
Articles
QUÉBEC QC
RépondreSupprimerNOUS LA VILLE DE QUÉBEC,, ON AIMERAIS REVOIR CE BEAU MAGASIN,, (LE MAGASIN DISTRIBUTION DU CONSOMMATEURS),, IL Y A DE LA PLACE,,, JE PEUX VOUS DIRE,, QUE NOUS SERIONS SUPER CONTENT,,,, REVENEZ-NOUS,,, IL Y A TELLEMENT DE MONDES QUI SERAIS FOUS DE JOIES,,,
J'. ÉTAIS UNE COMSOMMATRICES,, AINSI QUE MON CHUM,, MA FAMILLE,, AMIES,, ECT,,
J' AIMERAIS AVOIR DE VOS NOUVELLES.
mahika8@hotmail.com
Monette Bourdages
Hahaha! Je suis tombée sur ce blogue par hasard en cherchant de l'info pour savoir si je devais encore traduire Consumers Distributing par Distribution aux consommateurs même si le magasin n'existe plus au Québec... J'ai bien ri, et j'espère que le commentaire ci-dessus est une blague! ;)
RépondreSupprimerMoé J'va repartir DAC mais comme un Bureau en gros pu de catalogue avant J'va minformer voir si le nom est dispo
RépondreSupprimerC'étais effectivement un drole de fonctionnement que de pas voir ce qu'on achetais.Cependant,ce qu'on achetais durais des année.De plus,personellement je pense que sa encourageais l'épargne.Justement jeune,je feuilletais les pages en revant economiser mon 30$ pour un gang de baseball,ou une radio a bonne vieille cassette.OH YEAH!La surconsommation et L'endettement a pris de l'ampleur en 90 ce qui a fais disparaitre assez vite se phénomene.
RépondreSupprimerÀ celui ou celle qui affirmait que Distr aux C avait fermé au début des années 1990; eh bien non: c'est plutôt après 1996 - je possède le dernier catalogue de 1996.
RépondreSupprimerLa succursale que j'ai connue davantage est celle du Carrefour Laval et qui était en face du Steinberg Beaucoup(devenu le Rona)
Je ne crois pas que RBO ont fait la parodie pour le Bye Bye.
RépondreSupprimerLa version du Bye Bye est distribution au Conservateur et la version RBO est c'est D'LA.
Version Bye Bye
http://youtu.be/k4HiLO2KKvk
Qui pourrait me dire si PURE GARCINIA CAMBOGIA et CLEANSE FX sont de bon produit ou si leur publicité est vrai ou mensongère, je vous remercie pour les informations que je recevrai. .
RépondreSupprimerAujourdhui,ceux qui achetent sur le net ne voient pas plus ce quils achetent.Sa pourrais revenir facilement.Les prix étaient tres compétitifs
RépondreSupprimerMoi j'ai un magazine de distribution aux contributeurs 1973-74 êta neuf si ça ne intéresse quelqu'un écrivez moi martinanctil@hotmail.com il n' est pas a donné
RépondreSupprimerJ'avais probablement moins de 10 ans et distribuais des journaux pour me faire 1/2 - 2/3 du salaire minimum. Je me suis économisé des l'argent plusieurs semaines pour m'acheter un radio cassette portable. Je ne me suis jamais servi du comportement à batteries quant un câble d'alimentation était disponible dans mes plus de 30 ans de vie mais avoir l'option m'est toujours importante. :D Il faut bien rire de soi-même.
RépondreSupprimerAyant l'argent et sortant assez régulièrement de ma petite ville, avec un parent ou gardien bien sûr, pour aller dans un centre d'achat intérieur, je passa à tous les magasins offrant de l'électronique pour regarder tous les prix des radio-cassette portables. Une photo m'était presque aussi bonne que voir le produit sur une tablette ; j'assumais que la qualité serait au rendez-vous et que si ce ne l'était pas, je pourrais le retourner.
J'avais finalement l'argent et je voulais pas attendre ma prochaine visite d'un centre-d'achat. Je voulais pour la première fois de ma vie avoir l'option d'écouter par des haut-parleurs ce que je voulais dans l'intimité de ma chambre ; et non dans une pièce commune. Surtout qu'on m'interdisait d'écouter du hard rock, encore plus du métal ; ce dernier étant mon genre favori dans le temps, et toujours dans mes favoris. Je pourrais utiliser mes écouteurs en ayant mes batteries rechargeables toujours pleines.
Alors distribution aux contributeurs avait certainement sa place pour les gens intéressés principalement par les prix, dont l'apparence était moins importante.